Les médias font bien leur boulot. Ils comptabilisent le nombre de médailles que « les para pourraient apporter à la France », évoquent le nombre de 100, et pendant ce temps, « à l’ombre des jeux », les magouilles vont bon train. (voir ICI)
Macron reçoit et « consulte » …
Quelle farce !

• -> Le RN infréquentable hier, sujet du Front républicain à l’appel conjoint du Président de la république et de Jean Luc Mélenchon qui a donc permis le sauvetage de dizaines de députés macronistes dont Borne, Darmanin et quelques autres, est reçu à l’Elysée, Macron se souvenant soudain qu’il a recueilli plus de 10 millions de voix. Pour dire que Castets, pas question ! Le RN ostracisé un jour, qu’on ressort à chaque occasion, où il peut être utile à la politique capitaliste macroniste…

• -> Les responsables du NFP qui s’insurgent, faisant mine de découvrir que Macron s’appuie sur les institutions de la 5e république qui lui donnent les pleins pouvoirs…

• -> JLM qui menace Macron de destitution, alors que cela semble de fait impossible dans le cadre des institutions…
• La farce se joue sous nos yeux. Les dindons en sont les citoyens dans leur ensemble, la république, l’égalité, la liberté, la fraternité, la laïcité…

Alors comment en sortir ?

Avec les forces en présence cela semble bien difficile, sinon impossible… Alors ?
Ceux qui se veulent réalistes affirment que tout est foutu…
Pas nouveau…

 > C’est ce que disaient à la veille de 68 l’éditorialiste du « Monde » qui affirmait, à 3 mois de l’explosion, que « la France s’ennuie »…

 > C’est ce qu’affirmaient les commentateurs de tout poil à la veille de l’explosion des Gilets jaunes…

 > C’est ce qu’affirment à chaque occasion tous ceux qui nient la lutte des classes comme moteur de l’histoire.

 > C’est ce qu’affirment régulièrement tous ceux qui oublient que les conditions matérielles d’existence déterminent en grande partie l’action… Les droits à la santé, à l’éducation, au logement, au travail, au salaire, les droits à l’énergie, au transport, à la vie tout simplement seront demain comme hier le point de départ de toute réaction à la politique de Macron et à l’impuissance complice de tous les autres…

Pour faire entendre leur voix, pour faire peser leurs exigences, les millions ont-ils d’autre choix que l’action commune, collective, déterminée ?

Jacques Cotta
Le 27 août 2024