MACRON
« En réalité je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque.(...) Ce qui me rend optimiste c’est que l’histoire que nous vivons en Europe redevient tragique. L’Europe ne sera plus protégée comme elle l’a été depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ce vieux continent de petits bourgeois se sentant à l’abri dans le confort matériel entre dans une nouvelle aventure où le tragique s’invite. »
(Emmanuel Macron ,interview à la NRF de mai 2018, reproduite partiellement dans Le Monde du 28 avril 2018 page 21).
LE JU-PITEUX MICRON
Le Ju-piteux Micron,
Jaune bouffon,
Laquais laqué des patrons,
Marmonne bougon :
« Les élections piège à con,
Pas pour Bibi Le Bon ! »
Flanqué de son lèche-caleçon,
Benallion le maton,
Chanté par Cohn Bendon
Alias Dany le mouton,
Gauchiste de salon.
S’ébrouant comme un paon,
Il clame sa chanson :
Filons tout le pognon
A mes copains les patrons.
Multiplions les canons
Au service de Zelenskon
Et du bon Netanyahon
Que vivent les mignons,
Bardés d’actions à répétition.
Pour mater le réfractaire
Il lui promet un sort amer :
Les retraités au cimetière,
Les fonctionnaires à la mer,
Les prolos en contrat précaire,
Les paysans sous la terre
Les malades au réverbère !
Pour gaver les actionnaires,
Engraisser les millionnaires,
Emplir la panse des cochons
Des rutilants cabanons
De conseil et d’audition.
L’œil branché sur les cons
Et sur les gras millions
Il parade en casque melon
Devant ses lardons,
La sorcière Braun-Pivon,
Darmanon le maton,
Attalon l’étalon,
Bornon la grognon,
Le scorpion Philippon,
Patrion le félon,
Belloubon la faux jeton,
Le Maron du pognon.
De l’amère Junon,
Lassée de son étalon,
Le plumage marron
Eblouit les couillons,
Mais sous le dos rond
Du minable patapon
Très bas du front
Reluit son croupion,
Que le prolétaire,
Dans sa rouge colère,
Bottera d’un bond
A l’entrée du cimetière
Des illusions.
Paul Scarron ( 1610-1660)version modernisée
Messages
1. Macron d’après Scarron, 20 septembre, 09:16, par Michel Ney
Nous etions au Lycee Voltaire. Moi eleve, vous professeur de Russe. Les anarchistes et les staliniens de tout bord vous detestaient.
J’etais a Lutte Ouvriere, vous etiez a l’AJS-OCI.
Il y a eu une confrontation entre vous et les anars lors du passage de Defousse en conseil de discipline et vous etiez presque a vous battre contre Vergne, un prof anarchiste.
C’etait le bon temps dirait-on aujourd’hui. Au moins a cette epoque il y avait de l’espoir.