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Les gens ordinaires contre les menteurs professionnels et l’élite pourrie

samedi 14 août 2021, par Denis COLLIN

Samedi 14 août 2021. Pour le cinquième samedi consécutif des mobilisations de masse dans les villes de France. Des dizaines, des centaines de milliers de manifestants, toujours plus nombreux d’un samedi sur l’autre. Toujours plus assurés en dépit des campagnes de calomnies et des grossières manipulations médiatiques, en dépit des saloperies de Macron et son ministre Darmanin. Beaucoup de jeunes, beaucoup de femmes, de toutes les catégories sociales. Un mouvement de masse pour dire « Liberté » et « Macron, démission ». Contre le passe sanitaire, cet « Ausweis » de notre époque, contre le flicage systématique de toutes les activités sociales, contre ce gouvernement dont la parole est discréditée, tant les mensonges patents, les absurdités et les contradictions se sont accumulés au fil des mois. Passe sanitaire disent-ils ? Que nenni ! Contrôle politique et accoutumance des gens à l’obéissance, tel est le seul objectif de ce gouvernement qui a profité de la crise pour continuer de réduire le nombre des lits d’hôpital et fermer les urgences dans de nombres villes de province, petites et moyennes. Et ce gouvernement annonce la couleur : il va falloir passer à la caisse. Le « pognon de dingue », il va le trouver dans les poches des travailleurs, dépendants et indépendants. Le « quoi qu’il en coûte » nous coûtera cher. La réforme des retraites, la réforme du code du travail – la loi d’urgence sanitaire y apporte sa pierre – la réforme de l’assurance chômage, tout cela est en route et se poursuivra, « quoi qu’il en coûte » !

Tout cela ne devrait pas nous surprendre. Plus que tous ses prédécesseurs, ce gouvernement est le fondé de pouvoir des affaires communes de la classe capitaliste. Ces gens sont nos ennemis et d’ailleurs ils ne s’en cachent pas. Ils sont « décomplexés ». Ce qui est plus inquiétant, c’est l’effondrement radical de la « gauche », complètement macronisée et des syndicats à peu près totalement absents des manifestations du samedi. Nous revivons, en pire, le scénario du mouvement des Gilets jaunes. Un mouvement populaire complètement inorganisé et laissé à l’abandon par toutes les classes moyennes supérieures qui peuplent les partis de gauche et les bureaucraties syndicales. On annonce que les contrats de travail pourront être « suspendus » et sans la moindre indemnité et les bureaucrates de FO, de la CGT et des autres confédérations restent tranquillement à la plage, les doigts de pieds en éventail. Quelle honte !

Tous, et avec eux quelques grands « intellectuels » (quelle engeance, ceux-là !), participent à l’opération de propagande et de manipulation menée par le gouvernement. Ils font tous comme si la question était celle du vaccin (lequel ?) et non celle du « passe sanitaire ». Ils participent tous de l’entreprise de calomnie des manifestants assimilés à des antisémites, des complotistes, des obscurantistes anti-vaccins et que sais-je encore. Infâme manipulation qui prépare le ralliement de toutes ces ordures à Macron au nom de la lutte contre le « danger fasciste ».

De quoi s’agit-il en effet ? Pendant des mois et des mois, on a refusé de soigner (les trois D, domicile, doliprane, dodo) et on a bloqué toute recherche sur les soins – que de nombreux praticiens et des hôpitaux, dans de nombreux pays, utilisent malgré tout et fort heureusement. Puis ce fut la grande mobilisation vaccinale, commencée dans le chaos, confrontée au manque de doses, arrêtée quand on a bloqué AstraZeneca avant de l’autoriser à nouveau quelques jours plus tard. Passons. On nous dit que ce vaccin est notre seule défense contre le virus. Mais si c’est le cas, alors il faut le rendre obligatoire. C’était très facile à organiser : la Sécu a les fichiers et peut convoquer tout le monde à la vaccination. Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas procédé ainsi ? Soit parce qu’il ne pouvait pas légalement ? Soit parce que les directives de l’UE l’interdisent ? Soit parce que c’est sa politique, de se dégager de ses responsabilités, de les faire retomber sur des individus isolés et parfois paniqués par la peur de la maladie ? Concernant la première hypothèse, on sait que les vaccins actuels sont toujours en phase de test (phase 3) jusqu’en 2022 ou 2023. L’Académie de médecine de son côté préconise que le vaccin devienne obligatoire, mais le gouvernement s’y refuse pour tenir son engagement à n’obliger personne ! Il s’était aussi engagé à ne jamais avoir recours à un passe sanitaire discriminatoire… La vraie raison est bien la troisième hypothèse : une stratégie fourbe et pernicieuse, née dans les cerveaux des dirigeants « libéraux » qui veulent se décharger de toute responsabilité et organisent la division dans la population.

Donc la question politique n’est pas celle du vaccin, mais bien celle du « passe ». On pourrait discuter à perte de vue du vaccin, de son efficacité toute relative et des innombrables magouilles qui permettent aux grands industriels d’engranger des profits fabuleux après avoir fait financer leur développement sur fonds publics. On parlera un jour du hold-up de Pfizer, une entreprise que Macron connaît bien puisque dans une vie antérieure il avait négocié le rachat de la division produits alimentaires de Pfizer par Nestlé… Mais globalement, et tout bien pesé, il me semble que la balance bénéfices/risques penche clairement du côté de la vaccination, pour l’instant avec les produits dont on dispose et, espérons-le, demain avec des « vrais vaccins »… Mais pourquoi, diable, les arguments raisonnables en faveur du vaccin se transforment-ils si vite en arguments en faveurs du passe et des mesures de flicage ?

C’est cette manipulation qui est proprement écœurante. Les arguments en faveur du « passe » sont plus absurdes les uns que les autres : passe dans les restaurants mais pas dans les « routiers », passe pour écouter un concert dans une église mais pas pour aller à la messe, dans les TGV mais par les trains de banlieue, etc. Passe pour les personnels soignants et pompiers mais ni pour les policiers… ni pour les parlementaires ! Les gens ordinaires, les gens normaux qui n’ont pas l’esprit perverti par les mensonges des spécialistes professionnels du mensonge avec leurs cabinets de conseils (comme McKinsey, la boîte d’un petit Fabius) sentent bien qu’on leur raconte des histoires, qu’on les oblige à obéir à des ordres insensés et à écouter des discours de faux savants. Ce sont eux, les gens ordinaires, qui manifestent le samedi au grand dam des professionnels du mensonge grassement payés, au grand dam d’une presse plus pourrie que jamais et qui déploie, pour ressembler à la Pravda d’antant, des efforts constants et acharnés.

Après les Gilets jaunes, une nouvelle expérience est en train d’entrer dans le crâne des citoyens et demain tout cela pourra cristalliser en balayant la clique au pouvoir, ses valets de plume et ses sbires. Alors un parti entièrement nouveau pourra se constituer, un parti du peuple des travailleurs qui balaiera ces prétendues élites.

Messages

  • j’iame cette expression : " toutes les clas­ses moyen­nes supé­rieu­res qui peu­plent les partis de gauche et les bureau­cra­ties syn­di­ca­les." C’est ce que nous ressentons depuis de nombreuses années .....Merci pour ce texte que je partage

  • Globalement d’accord avec ce texte, sauf pour dire que la vaccination est tout de même valable, malgré tout. On commence à y voir un peu plus clair sur cette question. Le vaccin a un effet uniquement à court terme, à moyen terme, disons six mois il s’efface à cause de la mutation du virus qu’il ne comprend pas. C’est pourquoi il faut faire une troisième dose. En tous les cas les derniers sondages pour Macron sont très mauvais
    https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2021/08/le-vaccin-comme-ideologie-et-sa.html
    https://www.facebook.com/eveilspiritualite/videos/153257896933423
    https://ingirumimusnocte2.blogspot.com/2021/08/la-fin-de-la-politique-du-tout-vaccinal.html

  • "On annonce que les contrats de tra­vail pour­ront être « sus­pen­dus » et sans la moin­dre indem­nité et les bureau­cra­tes de FO, de la CGT et des autres confé­dé­ra­tions res­tent tran­quille­ment à la plage, les doigts de pieds en éventail. Quelle honte !"
    ça résume hélas un peu trop bien la chose...

  • Excellent article.
    Je l’avais partagé et puis, au dernier moment, à la seconde lecture je vois ça :
    "Mais glo­ba­le­ment, et tout bien pesé, il me semble que la balance béné­fi­ces/ris­ques penche clai­re­ment du côté de la vac­ci­na­tion..."
    Alors non. Trois fois hélas. :(

  • Bonjour,
    Votre texte est intéressant et j’en approuve une grande partie. Cependant, je trouve certains passages assez ambigus. Vous semblez préconiser l’obligation vaccinale et en même temps vous interroger sur la notion de vrais et faux vaccins, sans parler du fait que d’autres pistes thérapeutiques auraient été interdites (Raoult ?). Sur ce dernier, nous pouvons toujours penser qu’il a raison, mais en tout cas ce ne sont pas ses travaux qui le démontrent. Ce "scientifique" a fait toute sa carrière grâce à une stratégie de publications contraire à l’éthique scientifique. Se vanter d’avoir signé plus de 3000 publications soit une par semaine, revient à revendiquer un comportement frauduleux. Je suis chercheur en biologie et j’arrive péniblement à publier un article par an. Il est vrai que depuis quelques années, les injonctions des organismes de recherche est de beaucoup publier ou bien dans des "bonnes" revues. C’est donc devenu une stratégie :
    1/ Je publie des articles sur des questions mineures ou dont on connait a priori la réponse et pour chaque article je publie une "revue" c.-à-d. un article essayant de résumer des études précédemment publiées. Ce n’est pas de la fraude, mais de la mauvaise science, car le but est le nombre de publications et pas les questions posées.
    2/ Je dirige une équipe de recherche et j’impose ma signature sur tout ce que mes collègues publient. C’est la "tradition" la plus répandue. J’aurais pu le faire lorsque j’étais "chef"  ; j’aurais ainsi doublé mon capital, mais j’ai tjs refusé de le faire.
    3/ Un mélange de 1 et 2 : je dirige un institut c.-à-d. que je n’ai plus le temps matériel pour faire de la recherche. Je signe donc tout ce que "mon" laboratoire produit et j’oriente les recherches de mon "labo" sur des publications mineures publiées dans des journaux "faciles". Il faut savoir qu’en Biologie vous pouvez publier à peu près n’importe quoi, vous trouverez tjs un journal qui moyennant 1000 euros vous publiera.
    4/ En sus de cela vous ajoutez la fraude notamment si vous voulez publier dans les "bons" journaux. Là-dessus, il faudrait un article en entier. La fraude peut être volontaire (je sais que je sais), involontaire (je ne sais pas que je ne sais pas) ou entre les deux (je sais que je ne sais pas), les deux dernières étant dues à l’incompétence des chercheurs et à leur refus conscient de pallier leur manque de connaissance. La première est faite le plus souvent par des "bons" chercheurs, mais qui travaillent pour être reconnus.

    Il est vrai que tous ces comportements ont été exacerbés depuis 20 ans grâce aux différentes réformes. Le financement de la recherche se faisant sur projet, nous avons intérêt à publier le plus possible pour être financés.
    Ce financement sert à embaucher des CDD (post-doc) qui vont faire le travail pour lequel nous sommes payés et ont intérêt à publier beaucoup d’articles et qui plus est ont souvent l’injonction de leurs chefs de trouver les résultats permettant de publier dans de bons journaux. J’ai souvent vu des étudiants ou des post-docs "nettoyer" leurs résultats pour arriver à démonter l’hypothèse du chef, ce dernier leur expliquant que s’ils arrivent à monter tels ou tels phénomènes, ils pourront publier et ainsi avoir à nouveau de l’argent pour être payé ou être embauché comme fonctionnaires.

    Vous trouverez certainement cette vision de l’intérieur exagérée, mais elle est à peine caricaturale même s’il y a encore des chercheurs honnêtes.
    Cette digression a pour but de faire comprendre que le débat Raoult vs vrais vaccins est plus complexe. C’est l’ensemble du système de recherche mondial qu’il faut interroger.

    Amicalement

  • Les jeunes générations et nous-même, sommes en grand danger.
    Sous le régime Nazie, c’est l’épuration sanitaire qui avait commis le crime contre l’humanité. Le Passe Nazitaire est en train d’instaurer le droit de vie ou de mort.
    je vous joins ici un lien.
    https://lilianeheldkhawam.com/2021/10/03/dissolution-de-la-suisse-sur-fond-de-depossession-laffaire-berset-un-epiphenomene-entretien-avec-slobodan-despot/

    Non pas pour une histoire de moeurs dont nous n’avons que faire, mais cette histoire est révélatrice de l’autre réalité que nous tous la connaissons bien maintenant : les mesures draconiennes au nom d’une lutte sanitaire cache un agenda prédateur et eugéniste. Dire qu’un seul homme en est capable parce qu’il représente le pouvoir régalien de son état.

    Que font et que disent les partis labellisés de gauche ?
    Que disent les syndicats face à ce crime de grande ampleur ?
    Ils sont particulièrement absents. Ressentent ils qu’ils ne sont plus utiles à personne ?

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