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A propos de l’article comment éviter une troisième guerre mondiale ?

lundi 6 février 2023, par Jean-François COLLIN

Voici une nouvelle contribution au débat engagé sur notre site à propos de la guerre en l’Ukraine et la Russie. Espérons que la confrontation des points de vue permettra à chacun de mieux se faire son opinion.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie est-elle une guerre par procuration des USA contre la Russie, voulue par les Américains pour détruire la Russie ?

1) Avec qui les Etats-Unis sont-ils en guerre ?
Il n’y a plus que les Européens pour penser qu’ils sont au cœur de la diplomatie mondiale et des préoccupations américaines et que la Russie est le principal ennemi des USA.
Les Etats-Unis cherchent depuis longtemps, et particulièrement depuis les deux mandats d’Obama, à se désengager des affaires européennes qui ne sont plus cruciales pour eux. Leur vrai problème est l’Asie vers laquelle Obama a fait pivoter la politique américaine, pour réutiliser le mot qui résumait sa politique étrangère. La lutte pour la domination mondiale les oppose à la Chine et non à la Russie dont le PIB est égal à celui de l’Espagne et le pouvoir d’attraction en tant que modèle social est égal à zéro.

Le successeur d’Obama, Donald Trump, n’était pas non plus un ennemi de la Russie. Il a même déclaré qu’il faisait plus confiance au FSB (service de sécurité intérieur russe) qu’aux services américains placés sous son autorité. Si le procureur spécial américain, Robert Mueller, n’a pas apporté de preuve de la collusion entre D Trump et le gouvernement russe, il a apporté celles d’une intervention forte des services russes dans la campagne électorale américaine de 2017 en faveur de D Trump, de même que la commission sénatoriale bipartisane mise en place pour étudier ces accusations de collusion.

Un des dirigeants de la campagne électorale de D Trump, Paul Manafort, était auparavant conseiller auprès de V. Ianoukovitch. Il est resté un moment en Ukraine après que Ianoukovitch fut chassé du pays et se fut réfugié en Russie. Il a été accusé de payer des responsables européens pour qu’ils fassent la promotion du président ukrainien déchu, avant de rejoindre les Etats-Unis et la campagne de D. Trump. Il y sera à nouveau poursuivi pour de nombreux délits.

J Biden est d’ailleurs pressé d’en finir avec cette guerre qui l’empêche de faire porter ses efforts sur l’essentiel. La presse du 3 février 2023 fait état de contacts entre les Américains, les Russes et les Ukrainiens, à l’occasion desquels les représentants de Biden auraient tenté de convaincre Russes et Ukrainiens de faire la paix au prix de l’abandon de 20% du territoire ukrainien. Ces efforts n’auraient pas abouti car les Russes sont persuadés qu’ils gagneront la guerre et les Ukrainiens refusent d’abandonner une partie du territoire national.

2) Les occidentaux, Américains en tête, sont-ils responsables de l’effondrement de l’URSS et de l’affaiblissement de la fédération de Russie ?
La réponse est non, les occidentaux n’ont pas cherché à un précipiter l’éclatement de l’Union soviétique lorsque Gorbatchev a commencé à en perdre le contrôle, mais au contraire à le freiner. En avril 1990, Mitterrand et Kohl ont par exemple écrit à Landsbergis pour lui demander de différer l’indépendance de la Lituanie. Bush était sur la même ligne et en 1991, il déclarait dans un discours au Parlement ukrainien qu’il fallait préférer la démocratie à l’indépendance.

L’explosion de l’URSS fut la conséquence de la prise de contrôle de la fédération de Russie par B. Eltsine qui organisa la fin de l’URSS avec l’Ukraine et la Biélorussie, contre Gorbatchev, déstabilisé par un coup de force raté d’une partie de l’armée et non par une offensive occidentale.

L’Occident s’est résigné à l’explosion de l’Union soviétique.
Lorsqu’elle et advenue, il a favorisé la dévolution à la seule Russie des attributs de souveraineté de l’URSS : siège au Conseil de sécurité et armes nucléaires en particulier (au passage, l’Ukraine a accepté de livrer toutes les armes nucléaires se trouvant sur son sol à la Russie en échange d’une garantie du respect de son intégrité territoriale donnée par la Fédération de Russie… donc s’il y a des promesses non tenues, elles se trouvent au moins autant du côté de Poutine que des Américains).

3) Etats-Unis et Europe ont-ils pillé les richesses russes ?
L’économie de l’Union soviétique était très mal en point avant 1991, elle s’est effondrée toute seule (c’est même la raison majeure de l’implosion de l’URSS et la focalisation de Gorbatchev sur les questions économiques qu’il voulait régler par ses réformes l’a conduit à ne pas voir l’effondrement politique en cours), les Russes eux-mêmes étaient partagés entre les partisans de la thérapie de choc (le maire de Saint Pétersbourg qui a beaucoup fait pour l’ascension de Poutine en était un chaud partisan) ou la transition ordonnée et lente. Le monde extérieur n’a eu aucune part dans les privatisations qui ont permis aux oligarques russes et ukrainiens de devenir ce qu’ils sont aujourd’hui. V Poutine est sans doute le plus riche des oligarques russes et leur a rappelé au début de la guerre contre l’Ukraine qu’il n’y avait qu’un seul chef dans la famille au sens où ce mot est utilisé par la mafia. Les oligarques ukrainiens, tout aussi malhonnêtes et corrompus, sont divisés et trouvent des représentants différents lors des compétitions électorales.

4) Etats-Unis et Europe ont-ils profité de l’affaiblissement de la Russie pour l’encercler, l’obligeant ainsi à se défendre ?
Le débat sur la place de la Russie dans l’architecture international était d’abord un débat entre Européens et entre Européens et Américains : Mitterrand était désireux de privilégier les institutions européennes, l’OSCE et la Confédération européenne qu’il projetait, alors que H. Kohl privilégiait l’ancrage aux Etats-Unis et à l’Otan. Helmut Kohl tranchera en faveur de l’OTAN au sommet de Londres de juillet 1990, contre Wilfrid Genscher. Les Russes de leur côté n’ont fait aucune proposition.
Cependant une place leur a été faite dans la gestion des affaires internationales. La Russie devint membre du G7 qui devient G8. Elle participa au Conseil OTAN-Russie mis en place en 2002.

V. Poutine fut le premier dirigeant à appeler George W. Bush après l’attentat du 11 septembre 2001 pour le soutenir et lui demander son soutien en Tchétchénie. La Russie fut partie prenante de la guerre globale contre le terrorisme initiée par les USA.

Le véritable tournant intervient en 2014, au moment où l’Ukraine devait signer un accord d’association avec l’Union européenne. Elle ne signa finalement pas cet accord et quelques jours après la date prévue pour ce rendez-vous manqué, la Russie annexa la Crimée et appuya la déstabilisation du Donbass et l’apparition de deux Républiques auto-proclamées sur cette partie du territoire ukrainien.

Finalement, la véritable raison du déclenchement de la guerre est peut-être la constatation que Poutine pouvait faire, qu’après 40 ans d’indépendance, l’Ukraine s’orientait réellement vers l’Europe de l’Ouest et avait perdu tout désir de vie commune avec la Russie. Cette manifestation de son isolement et le risque de contamination à la Russie elle-même a précipité les choses.

Les raisons données par V Poutine de son attaque contre l’Ukraine ne sont pas celles de la défense de la Russie contre une agression, il aurait du mal à le faire puisqu’il n’y en a pas eu. Il a expliqué sa guerre successivement et en même temps par le fait que l’Ukraine était un pays artificiel qui n’existait pas, un morceau de Russie qu’il fallait simplement réunifier à la mère patrie. Mais aussi parce que l’Ukraine était un pays de nazis qu’il fallait purger, on peut donc avoir des frères avec lesquels on partage tout depuis toujours qui sont en même temps des nazis. Mais c’est aussi un pays de dégénérés homosexuels qui expriment la décadence occidentale. Mais aussi une création artificielle résultant de la volonté de juifs, bien que dirigée par des nazis… Tout cela n’a à l’évidence aucun sens, sauf au pays des vérités alternatives dans lequel on peut dire n’importe quoi en fonction du moment et de l’interlocuteur que l’on veut convaincre.

5) Les occidentaux ont-ils méprisé les Russes et refusé de négocier avec eux une nouvelle architecture internationale ?
Les occidentaux ont beaucoup parlé à Poutine, contrairement à ce qui est dit aujourd’hui. De 1993 à 2001 Bill Clinton a rencontré 23 fois son homologue russe, Eltsine jusqu’en 99 puis Poutine. Il n’y avait eu que 21 rencontres entre 1945 en 1991 entre les dirigeants américains et soviétiques. Clinton puis Bush ont eu des relations chaleureuses avec les dirigeants russes. On peut d’ailleurs certainement reprocher à l’Occident d’avoir soutenu jusqu’au bout les dirigeants russes successifs, qu’il s’agisse de Gorbatchev, puis de Eltsine malgré le bombardement du Parlement en 1993, puis le déclenchement de la guerre contre la Tchétchénie.

Les contacts ont été maintenus après l’occupation de la Crimée. Trump a rencontré Poutine 5 fois en 4 ans en plus d’une dizaine de réunions en visioconférence. Quant à Macron ou Angela Merkel ils n’ont pas cessé de mettre en scène leurs rencontres avec Vladimir Poutine.

La relation avec Obama était moins proche, mais le président américain n’a pas été bouleversée par l’occupation de la Crimée. Il s’est contenté de déclarer que la vraie puissance consiste à obtenir ce qu’on veut sans recourir à la force et que la Russie était plus puissante lorsque l’Ukraine était une cleptocratie donc Poutine pouvait tirait les ficelles ... On fait mieux comme déclaration de solidarité avec un pays qui vient de perdre 15% de son territoire.

6) L’élargissement de l’Otan
Ne résulte pas d’un plan d’encerclement savamment conçu et mis en œuvre. Les États membres de l’UE ne partageaient pas les mêmes orientations. La Pologne et les Pays baltes instruits par l’expérience récentes ont voulu adhérer au plus vite. Ils l’ont fait dans les mêmes conditions que l’unification allemande, sans déploiement de forces de l’Otan sur leur territoire. Cela a duré jusqu’à l’invasion de l’Ukraine, d’abord en Crimée et dans le Donbass. Mais la Suède ou la Finlande ne modifiaient pas leur position de pays neutre, jusqu’à ce que les troupes russes arrivent en Ukraine et ne les convainque que tout était possible. Poutine a obtenu ce qui ne se serait pas passé sans son agression conter l’Ukraine, ressouder l’Otan et provoquer de nouvelles demandes d’adhésion.

7) L’Ukraine un pays de nazis ?
Curieux pays de nazis dont le président est juif. D’ailleurs dans la propagande russe, les Ukrainiens sont un jour tous gays, le lendemain tous nazis, le surlendemain tous agents de la CIA… Peu importe, l’essentiel est de salir les Ukrainiens, ces frères qui ne veulent plus fréquenter la famille.

Il y a bien eu des Ukrainiens nazis pendant la guerre, mais beaucoup moins que d’Ukrainiens morts en les combattant. L’OUN et l’UPA, organisations nationalistes ukrainiennes qui ont combattu avec les nazis, ont regroupé au maximum 100 000 Ukrainiens, tandis que 7 millions d’Ukrainiens ont combattus dans les rangs de l’armée rouge et 2,5 millions d’entre eux en sont morts, au combat et dans les camps de prisonniers, soit un quart des pertes de l’armée rouge pendant la deuxième guerre mondiale. Il faut y ajouter trois millions de morts civils.

Il existe encore un parti fasciste en Ukraine qui a recueilli 1 ou 2% des voix aux dernières élections générales, ce qui permet de comparer l’Ukraine aux autres pays européens.

L’utilisation de l’histoire par Poutine justifierait l’invasion de toute l’Europe par la Russie, France comprise qui en matière de collaboration avec les nazis…

8) La famine de 1932-1933 une invention pour stimuler la haine conter les Russes ?

La dékoulakisation décidée par Staline a provoqué la mort de 3 à 5 millions d’Ukrainiens selon les historiens, pour la plupart morts de faim. Ce n’est donc pas un fait mineur, mais un crime de masse dont il y a peu d’exemple dans l’histoire.
La Russie a longtemps nié que cela soit arrivé (les journalistes occidentaux ont été très discrets sur le sujet à l’époque également) ; aujourd’hui elle conteste son caractère génocidaire en disant que les autres membres de l’Union soviétique n’étaient pas mieux traités, et que les Ukrainiens n’ont pas à se plaindre plus que les Kazakhs. En réalité, les réquisitions de blé et viande pour emmener ces produits en Russie étaient accompagnées en Ukraine d’une persécution de toutes les élites locales, au-delà des seuls paysans. Que l’on puisse qualifier ce moment d’une barbarie absolue comme une « invention » pour alimenter l’opposition à la Russie est proprement scandaleux.

9) Viktor Iouchtchenko un sale type, oui, mais les Ukrainiens l’ont chassé
Après avoir été empoisonné pendant la campagne électorale, selon les bonnes vieilles méthodes du FSB, V. Iouchtchenko fut élu président de la République ukrainienne. Je ne sais pas si sa femme était un agent de la CIA, mais ce qui est certain, c’est que les Ukrainiens ont pu le congédier à l’élection suivante, considérant que c’était un kleptocrate corrompu de plus et qu’il ne méritait pas leur confiance.
En Russie, lorsque les Russes ont voté contre Poutine (autre kleptocrate corrompu), les résultats ont été arrangés et lorsqu’ils sont descendus dans la rue pour protester et demander le respect de leur volonté, ils ont été jetés en prison voire empoisonnés, comme A. Navalny (encore un dont les convictions peuvent être discutées, mais dont le courage ne fait pas de doute).

Après avoir voté pour Ianoukovitch qui avait promis le rapprochement avec l’Union européenne, ils l’ont chassé lorsqu’il a décidé de ne pas faire ce qu’il avait dit. Et comme les Ukrainiens avaient pris la mauvaise habitude de manifester publiquement leur volonté, ils ont été proprement glacés d’horreur, quand les sbires de Ianoukovitch ont tiré sur les manifestants en tuant deux personnes. Aujourd’hui cela semble peu de choses, mais en 2015, c’était inconcevable à Kiev.

Il ne faut donc pas mettre tout sur le même plan. Certes les démocraties sont imparfaites, très imparfaites, en France comme en Ukraine, mais il y a une différence entre un pays dans lequel on peut changer de dirigeant et un pays ou on ne le peut pas, un pays où l’on peut manifester et un pays où l’utilisation du mot guerre est interdite, un pays dans lequel des partis politiques peuvent s’exprimer et être en compétition, et une dictature, etc.

Alors pour éviter la troisième guerre mondiale, peut-être faut-il d’abord faire ces différences, ne pas tout mettre sur même plan, le bourreau et la victime, l’agresseur et l’agressé, et distinguer les mensonges de la vérité.

Jean-François Collin
3 février 2023

Messages

  • Un immense merci pour cet article enfin qui sort des sentiers battus ! Nos idiots utiles sont tombés à plein dans la propagande poutinienne ( TODD, GUAINOetc..) !
    j’apprécie votre objectivité intellectuelle qui tranche avec les analyses empruntes d’idéologie qui frise la malhonnêteté.

  • Il y a dans ce texte comme un parti pris regrettable.
    A) Avec qui les Etats Unis sont-ils en guerre ? Les Etats unis sont en guerre avec tous ceux qui représentent à leurs yeux un danger pour leur puissance impériale. Le lobby militaro-industriel tient la politique extérieure du pays depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

    B) Les Européens avaient une position de neutralité envers la Russie, pour un "bon voisinage". Les Américains certainement pas. Ils ont toujours eu une politique aggressive envers tout ce qui ne cadrait pas avec la primauté de "leurs intérêts" : suprématie idéologique, économique et culturelle.

    C) Dès que l’Urss s’est effondrée les Américains sont intervenus, à la demande ou pas, dans tous les pays de l’ex Urss d’Europe de l’Est. C’est le principe des vases communicants : tout "vide" doit être comblé, autant qu’il le soit par les USA.

    D) l’Otan sert avant tout les intérêts de la puissance majeure en son sein : les USA. Les Européens ne sont que des supplétifs. L’Otan à la chute de l’Urss n’avait plus lieu d’être, l’Urss et le "danger" qu’elle représentait pendant la guerre froide disparaissant. Les Russes eux ont liquidé le pacte de Varsovie, pendant soviétique de l’Otan.

    E) la famine des années 1932/33. Il est faux de dire que c’est un "génocide" de la population ukrainienne, alors Russe. C’est le résultat de la politique de "soviétisation" de l’agriculture menée à grands pas terribles par Staline. Elle a touché principalement la population vivant en Ukraine car c’était là le grenier à céréales de l’Urss.

    F) 2014 la "révolution" de Maïdan a chassé le président élu car pro-russe ou non hostile à la Russie. On peu voir dans tous les documentaires qui montrent ces évènements deux américains : Victoria Nuland et Jo Biden dépêchés sur les lieux par Obama. Victoria Nuland est cette femme raffinée qui s’esclaffa à cette occasion : "Fuck UE" (Victoria Nuland, diplomate américaine, secrétaire d’État assistante pour l’Europe et l’Eurasie de 2013 à 2017 et sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques depuis 2021)…. Quant à Biden son fils est soupçonné d’implication dans une affaire de pots de vin en Ukraine. A ce sujet il faut se rappeler Trump demandant au téléphone à Zelensky s’il avait des informations à lui donner sur le fils de Biden.
    Comme quoi la politique américaine est faite de finesse et de subtilité.

    G) L’Ukraine n’est pas un pays de nazis, mais a été un pays qui a collaboré avec les nazis et qui est donc responsable de ce que l’on a décrit comme la "shoah par balles". C’est à dire que les Juifs ukrainiens ont été massacrés essentiellement par les armes. Mais Hitler a considéré que cela coûtait cher en balles. C’est alors que surgit l’idée de la suppression des juifs par le gaz.
    D’autre part à cette époque il y a eu une très courte "république ukrainienne" en 1941 sous la direction de Bandera, acceptée par Hitler pour récompenser les ukrainiens de leurs bons services.
    Par la suite Bandera est devenu le symbole d’une "république ukrainienne". C’est le héros du nationalisme ukrainien pour les groupes nazillons armés d’aujourd’hui qui ont été intégrés dans l’armée ukrainienne (Secteur droit, Azov, Svoboda, etc..)
    Le slogan "Gloire à l’Ukraine, Gloire aux héros " qui ponctue les cérémonies en Ukraine et les discours de Zelensky proviennent de cette extrême droite et d’une réification de Bandera.

    Voilà deux lectures opposées d’une même guerre.
    La première conduit à mon avis à l’élargissement de la guerre en Europe, à la perte de tout contrôle avec le danger d’utilisation de l’arme nucléaire de petite ou grande intensité, mais nucléaire quand même qui ravagerait l’Europe entière et finirait pas opposer ceux (de l’Est) qui soutiennent sans distance le gouvernement actuel ukrainien, et ceux qui refuseront toute accélération militaire de haute intensité destructive.
    La deuxième, la mienne, plutôt vers la recherche à tout prix d’un plan de Paix qui mette fin aux hostilités.
    Si la "guerre prépare la paix" il doit en être de même pour cette guerre ci. Et le plus vite sera le mieux. Tout peut-être discuté et résolu.
    L’humanité à d’autres problèmes tout aussi urgents à régler. Pour une fois que " le principe de vie" gagne sur celui "de la mort" et vite !

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