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Allez Macron, encore un effort pour être chassé !

lundi 13 mars 2023, par Jacques COTTA

Il veut passer en force, utilisant toutes les armes que la constitution de la 5e république lui offre. Avant l’éventualité du 49-3 à l’assemblée, c’est le 44-3, une autre version qui interdit tout débat et contraint à un vote global, qui a été utilisé au Sénat.

La démocratie n’est plus qu’illusion.

Macron d’ailleurs ne se cache pas lorsqu’il félicite les syndicats pour leur responsabilité, et affirme quant à lui qu’il ne fera "pas de politique-fiction, il y a eu un temps de négociations syndicales, de travail de l’exécutif, de travail à l’Assemblée et au Sénat".

Il est ultra minoritaire, mais il s’en moque !

"Cause toujours, tu m’intéresses" dit en gros le chef de l’état à des millions de français qui incarnent l’opinion majoritaire en refusant cette réforme dans les manifestations et par la grève.

Certains veulent se rassurer en voyant dans un taux ce grévistes en recul, notamment à la RATP, un soulagement momentané. Mais c’est oublier que lorsqu’on perd plus de 80 euros par jour de grève sur un smic, il est difficile de poursuivre sur une très longue durée.
La colère n’en est que plus grande !

Dés lors que reste t’il ?

A force de ne vouloir pas reculer, Macron pousse au désordre. Il ne veut pas parler aux syndicats et joue le mépris à l’encontre des français qui sont de plus en plus exaspérés, exaspérés par cette réforme, mais aussi par la politique macronienne d’ensemble, par les profits des uns et la misère des autres, par les coûts de l’énergie et de l’alimentaire, par l’inflation, etc...

Que reste t’il donc ?

Le chef de l’état se rend-il compte des effets dévastateurs de son attitude ? Il voudrait pousser aux plus grands désordres, pourrait-il faire mieux ? A l’époque il invitait les Gilets jaunes sur le ton de la moquerie à "venir me chercher" disait-il devant ses députés aux ordres. Et si cette invitation était aujourd’hui prise au mot ?

Evidemment ses affidés dénonceront les désordres en tentant de faire reporter sur le peuple les responsabilités d’affrontements qui ne font qu’incomber en réalité au chef de l’état et à l’exécutif.

"Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche" disait hier Marie Antoinette avec les conséquences tragiques pour elle que l’on connait...

"je ne sous-estime pas le mécontentement (...) comme les angoisses exprimées par de nombreux Français (...) " déclare aujourd’hui le Président de la république comme une moquerie, en oeuvrant comme si rien dans le pays ne se déroulait.

Mépris, rupture avec le peuple, violence, arrogance...
Macron devrait faire attention. Les mêmes causes peuvent parfois avoir les mêmes effets.

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