Nous reproduisons ici un post de Georges Kuzmanovic, diagnostic précis de la situation présente.
L’Europe n’a jamais été autant humiliée. Les négociations en direct entre les États-Unis et la Russie sur l’architecture de sécurité en Europe et sur l’Ukraine, sans les Européens, par-dessus les Européens, n’est pas tant un affront du moment, que le révélateur d’une réalité : l’Europe est sortie de l’Histoire. La faute n’en incombe ni à la Russie, ni à la Chine, ni même vraiment aux États-Unis - qui ont (...)
Analyses et débats pour le renouveau d’une pensée de l’émancipation.
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L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes !
4 janvier, par Denis COLLIN« L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ! »
Contrairement à ce qu’on peut lire parfois, cette citation n’est pas de Bakounine, mais de Marx. Elle implique qu’un régime politique de parti unique, de syndicats sous la coupe de l’État, de contrôle de la presse et de l’édition, de répression des manifestations d’opposition n’a rien, mais vraiment rien à voir avec le « socialisme » ou le « communisme », tels que Marx les pensait. L’URSS n’a jamais été « socialisme » ou alors (...)
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14 février, par Michel PAROLININous poursuivons notre partenariat avec Lieux Communs/Heretiques.fr avec cette interview de Catherine Kintzler sur la question laïque. Catherine Kintzler est philosophe. Au début des années 80, en réaction aux mauvais coups portés par la gauche à l’école, elle s’intéresse à la philosophie politique. Elle consacre un travail important à Condorcet et à la naissance de l’instruction publique. Puis, en 1989, à l’occasion de « l’affaire de Creil », elle rentre directement dans l’arène politique pour défendre la (...)
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Moins : bis repetita placent
30 janvier, par Denis COLLIN« Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth Ewart Boulding)
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27 janvier, par Denis COLLINLibertariens autoritaires ou fascistes… ou comment les cercles carrés deviennent des catégories politiques.
Ces derniers temps une nouvelle catégorie politique a commencé à irriguer les réseaux sociaux. La victoire de Trump, secondé par Musk marquerait la victoire des libertariens autoritaires dont on trouve d’autres exemples en Europe (Meloni ou Orban) et Argentine (Milei). Affubler ces courants politiques du qualificatif « libertarien » me semble faire preuve d’une confusion inquiétante, car un (...) -
À la rencontre de Boualem Sansal
24 janvier, par Michel PAROLINIEn défense de Boualem Sansal
Depuis le 16 novembre 2024, Boualem Sansal croupit dans une geôle algérienne. Cet écrivain brillant, lu dans le monde entier, n’a commis d’autre crime que de dénoncer la corruption, défendre la liberté de penser et en particulier la laïcité, partout attaquée par un islamisme agressif, à visée totalitaire et en pleine expansion. Tous les amis de la liberté doivent prendre la défense de Boualem Sansal. Il n’y a pas de "oui, mais..." au motif que des forces réactionnaires ont (...) -
Quelques considérations sur Trump et le trumpisme
23 janvier, par Denis COLLINL’investiture de Trump n’est pas une rupture dans l’ordre du monde, mais ce sont des transformations déjà bien connues qui sont maintenant actées. La prétendue « mondialisation » est terminée : l’ordre mondial fondé sur la prééminence des États-Unis a explosé. On est passé de la guerre froide au « nouvel ordre mondial » et du nouvel ordre mondial on est arrivé au nouveau désordre mondial, fondé sur la concurrence exacerbée des différents impérialismes, États-Unis, Chine, sans oublier le néo-ottomanisme ou les (...)
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Front populaire d’hier et d’aujourd’hui
23 janvier, par Jacques COTTAFront populaireParlant des évènements historiques qui se répètent deux fois, Marx disait « la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide ». Qu’en est-il du Front populaire ? 1936-2024... Je vous invite à voir la conférence que je donnais dernièrement dans le cadre de l’université populaire de la Roya sur ce sujet. -
Enterrer la gauche
19 janvier, par Denis COLLINIci et là on suppute, on se lamente, on vitupère, on voue aux gémonies, on fait des plans sur la comète à propos de la gauche. Avec l’éclatement de fait du NFP avec le ralliement camouflé du PS à Bayrou, on a multiplié les commentaires. Les uns se désolent : encore une fois, la gauche se divise et va donc perdre. Pour d’autres, c’est une clarification : débarrassés des traîtres du PS, on va pouvoir reconstruire une vraie gauche. Et ainsi de suite… Le problème est que l’avenir de la gauche est une question (...)
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Entre les guerres au Proche-Orient et l’effondrement du régime syrien, le retour de Donald Trump au pouvoir, la guerre qui n’en finit pas en Ukraine, les victoires des partis pro-russes dans plusieurs pays de l’ex-zone d’influence de la Russie, l’Union européenne semble avoir disparu de la carte des influences sur la politique mondiale.
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