Incompétents, corrompus, menteurs, méchants ou bêtes comme leurs pieds.
Jupiter avait annoncé des tests rapides, pas le goupillon PCR. N’y en pas ! L’hôpital ne vous reçoit pour une intervention que vous avez un test Covid négatif de moins de 72h, mais il y a des endroits où le résultat est à cinq jours (si tout va bien). Votre collègue est testé positif au Covid. Vous voulez vous faire tester ? Que nenni ! Il faut attendre 7 jours, le temps de voir si vous êtes malades. Ici et là on peut obtenir des tests rapides… mais la fracture pharmacologique est encore plus profonde que la fracture numérique.
Hier le gouvernement annonce 4285 personnes en réanimation (en fait sous ce terme on met presque tout : surveillance continue, oxygénation et intubation) et Véran (vous savez le Joe Dalton du gouvernement) annonce que 85% des lits de réanimation sont occupés et que donc la catastrophe est proche. Donc il n’y a que 5000 lits alors que Macron en annonçait plus de 6000 et que Véran annonçait le même chiffre il y a quelques semaines en ajoutant qu’on pouvait aisément passer de 6000 à 12000... Mensonges, manipulations.
C’est la guerre ? Oui, celle de 40 avec les Gamelin et les Pétain. Au printemps Jacques Julliard, un gauchiste bien connu, disait que la conduite de la lutte contre l’épidémie était la pire défaite d’un gouvernement français depuis 1940. Nous sommes en automne et on remet ça.
Dans ce chaos, il y a quelques signaux inquiétants. À l’assemblée, alors que les LREM se trouvaient en minorité et que l’opposition allait voter l’amendement LR limitant au 14 décembre l’état d’urgence sanitaire, Véran, trépignant comme Joe Dalton en colère, lance aux députés « sortez d’ici » ! Incapable de se contrôler, cet homme se laisse aller et exprime le fond de sa pensée : il faut chasser ce Parlement dès lors qu’il n’est plus un simple machine à voter ce qu’on lui dit de voter. Ce injonction lancée par un ministre dans l’enceinte du parlement est gravissime. Si nous vivions dans une république, Véran aurait dit immédiatement faire de plates excuses et remettre sa démission. Mais nous ne vivons pas dans une république. Comme si cela ne suffisait pas, la loi votée a été purement et simplement annulée par un vote obtenu le lendemain après que ban et l’arrière-ban des moutons LREM aient été rameutés. L’exécutif s’essuie les pieds sur les parlementaires.
Deuxième signal inquiétant. Castex, l’Ubu-roi qui tient lieu de premier ministre, est revenu à plusieurs reprises sur le fait que les « gestes barrières » valent aussi à l’intérieur, en famille.Ainsi on devrait rester masqué une fois rentré chez soi. Même pour faire l’amour ? Quand aux enfants, pour ne pas ramener de l’école le virus devraient manger dans leur coin. Mesurons bien ce qui est en cause. Pour l’heure il n’est pas encore question d’envoyer la police dans les demeures privées, mais ça peut venir, par exemple en utilisant la délation. Mais c’est aussi révélateur de la société (« le monde d’après ») que ces gens préparent : une société d’individus sans rapports les uns avec les autres que les rapports surveillés et autorisés par le gouvernement. La société totalitaire est en marche.
C’est peut-être le sens qu’il faut donner à l’appel du forum de Davos à un « Great Reset », une grande réinitialisation, en profitant de la « fenêtre d’opportunité » que donne la pandémie. Derrière la bêtise et la méchanceté, il y a peut-être une cohérence qui devrait nous alerter.