Les parents putatifs d’Emmanuel Macron, parent 1 et parent 2, François Hollande et Nicolas Sarkozy, peuvent être particulièrement fiers de leur rejeton. Dans tous les domaines le petit Emmanuel reprend l’héritage que leur a légué ses prédécesseurs, en ajoutant une note personnelle qui pourrait bien être tragique pour la France et les Français.
Il y a d’abord pour la vie quotidienne la décision de rayer d’un trait de plume la bagatelle de 10 milliards du budget voté en novembre 2023 au nom du « remboursement de la dette ». Cela à la va vite. Sitôt annoncées par Bruno Le Maire le 18 février, les coupes étaient validées par décret « portant annulation de crédits » publié quatre jours plus tard, le 22, au journal officiel.
10 milliards, ce sont des millions de Français qui vont voir modifier au quotidien leurs conditions de vie, les enseignants, les hospitaliers, les artistes, les fonctionnaires, mais aussi comme conséquence les parents d’enfants scolarisés, les malades, les jeunes, les retraités, les usagers de services publics toujours plus rognés. 10 milliards qui s’inscrivent dans la suppression d’un fonctionnaire sur deux du parent 1 ou dans la liquidation de services publics entiers de parent 2.
Les milliards piqués aux français sont destinés comme l’avoue Macron lui-même aux « efforts de guerre en faveur de l’Ukraine » . Il faut « aller encore plus fort sur une économie de guerre » a ainsi déclaré le président de la république, et le ministre des Armées lui a emboité le pas en annonçant l’ouverture d’un appel d’offre pour la production de 2000 drones à destination de l’Ukraine et de la France.
La déclaration présidentielle concernant la perspective « d’envoi de troupes au sol » et la détermination affichée pour intervenir militairement contre la Russie, l’affirmation d’une coalition pour fournir des missiles à moyenne et longue portée à l’Ukraine, dénotent la volonté d’une escalade guerrière qui déjà comptabilise plus de 500 000 morts ou blessés, civils ou militaires ukrainiens ou russes, victimes des multinationales de l’armement et de régimes aux abois, dont la 5ème république et son président Macron qui espère surmonter la crise dans laquelle il est embourbé en « roulant des mécaniques » et en forgeant une « union nationale » qui ferait fi des désaccords éventuels pour se ranger derrière le chef tout puissant dans l’ignorance des raisons multiples et contradictoires du conflit ukrainiens.
Cet homme Emmanuel Macron est dangereux , d’autant plus qu’il est isolé, rejeté, comme l’a démontré son passage au salon de l’agriculture, encadré d’un millier de CRS armés pour protéger sa majestés au milieu de bovins et caprins qui n’étaient sans doute pas les moins étonnés.
Macron est seul ! Comment peut-il, dans ce contexte, faire peser une telle menace sur la Nation et les français ?
Interviewée sur BFM, Clémentine Autain, députée LFI-NUPES donne la réponse.
— Etes vous favorable aux trois milliards supplémentaires accordés à l’Ukraine ? demande la présentatrice.
— Je pense qu’il faut soutenir l’Ukraine.
— Mais les trois milliards, c’est oui ou c’est non ?
— C’est oui, répond la députée.
Tout est là. En réalité Macron minoritaire et rejeté dans le pays est soutenu, malgré les effets de manches de circonstance, par le monde politique qui clame haut et fort son opposition. Ces gens sont sur la même ligne. Celle de la guerre qui avance, et par voie de conséquence des choix financiers qui s’opèrent au détriment des français. Le reste n’est que baratin. Les élections au parlement européen viennent donner un habillage à cette complicité flagrante. Tous, du RN à LFI en passant évidemment par les macronistes, dont Valérie Hayer, l’illustre inconnue qui mènera la liste « renaissance », sans oublier les autres, semblent accorder plus d’importance à des élections dont le seul effet sera de légitimer l’union européenne qui de la PAC à la guerre a fait ses preuves.
En réalité, la situation devrait appeler toutes les organisations qui se réclament de la démocratie à mobiliser les travailleurs, les jeunes, les retraités contre la guerre ! Mais pour l’instant, aucun appel en ce sens, et pour cause !
Macron veut offrir la vie de nos enfants sur le sol ukrainien ou russe pour l’intérêt de multinationales. Il s’engage dans une escalade guerrière à l’extérieur pendant qu’il mène la guerre dans les frontières nationales contre le peuple français.
Oui, Macron est le danger ! Avec lui, son gouvernement, sa politique guerrière à l’intérieur comme à l’extérieur, il faut en finir au plus vite !
A bas la guerre !
Jacques Cotta
Le 3 mars 2024
Messages
1. Emmanuel Macron, le véritable danger !, 4 mars, 11:23, par Jean Paul B.
Bonjour,
pour ceux qui sont dans le déni, LFI , EELV, et le PS, tout comme les macronistes, la droite (LR et Reconquête) et le RN soutiennent les manoeuvres de l’OTAN contre la Russie cf. leur vote au parlement européen, (sauf le RN qui s’est "courageusement" abstenu !) des 50 milliards d’euros à l’Ukraine, pris dans les poches des contribuable français à hauteur de 10 milliards !.
Pour ce qui est de LFI, leur gourou est un "lambertiste", l’une de ces sectes trotskistes qui ont été financées (en même temps que la SFIO, FO et la CFTC) pendant la guerre froide par les ... USA pour affaiblir le PCF.
Ceux qui ont oublié cela devrait s’intéresser à l’action en Europe de Irving Brown ce fameux "syndicaliste" US.
1. Emmanuel Macron, le véritable danger !, 4 mars, 13:22, par Jacques COTTA
Si on ne peut que constater la justesse de la première partie de votre message, l’alignement général sur l’OTAN et le soutien à la guerre, la seconde partie laisse pantois. Vous reprenez là les vieux arguments des staliniens d’alors qui pour justifier leurs crimes politiques et physiques au niveau international désignaient les trotskistes comme les ennemis à abattre. Vous noterez d’ailleurs qu’il n’y eut nul besoin de personne pour affaiblir le PCF. Il s’en est très bien sorti tout seul...
2. Le véritable danger, c’est le capital dans sa phase post-democratique., 5 mars, 09:30, par berraud-Cano
1. Ni sauveur suprême, ni diable absolu. Bien sûr Macron est un va-t’en-guerre. Mais, il ne fait que refléter les besoins du capitalisme supra-national européen dans toutes ses contradictions. 2. LFI n’est pas parfaite, mais c’est le seul véhicule politique sérieux qui permette aujourd’hui d’envisager un début de commencement de programme de rupture. Et cela ne sert à rien de déformer sa ligne politique sur l’Ukraine (non livraison d’armes, critique des deux parties, appel à la paix et à la négociation), que pour ma part je trouve certes insuffisante, en sortant un entretien d’une personnalité qui y est minoritaire. Ce n’est pas en niant le réel qu’on le change.
3. Emmanuel Macron, le véritable danger !, 5 mars, 17:18, par Jean Paul B.
Cher Jacques Cotta,
Intéressez-vous de près aux activités d’Irving Brown, ce "syndicaliste" étasunien, envoyé en Europe par les services US dès la fin de la 2ème GM, pour lutter concrètement contre le "communisme".
Intéressez-vous plus particulièrement à son action en France (et même au Maghreb !). Vous découvrirez alors que chez nous, les différentes sectes trotskistes, les deux syndicats "réformistes (FO, CFTC), la Gauche atlantiste (SFIO et scories), le Centre et la Droite non-gaulliste, ont TOUS bénéficié des largesses de l’Oncle Sam pour les uns dans le but d’affaiblir le PCF (trop lié à Moscou) et pour les autres d’affaiblir De Gaulle (trop attaché à la souveraineté nationale).
L’aide financière apportée aux sectes trotskistes (à l’insu de leurs militants à la fois sincères et... bernés !) n’avait pas pour but de les aider à conquérir le pouvoir (!), mais uniquement à "démoder" le PCF par un travail de sape auprès de la jeunesse sur laquelle il avait alors de l’emprise. Le but : diviser et affaiblir méthodiquement ceux qui sont les plus enclins à se battre contre la politique des USA et leur présence militaire en Europe (cf. les bases de l’OTAN sur notre territoire).
À ce sujet, analysez l’attitude "agressive" en mai 1968 envers le PCF et la CGT, d’une partie de la "jeunesse" étudiante et surtout de la quasi totalité de ses "leaders" (Cohn-Bendit, Alain Geismar par exemple) majoritairement issus de la bourgeoisie, puis le parcours politique de ces fameux leaders depuis 1968 !).
L’aide la plus conséquente fut bien sûr apportée aux forces politiques atlantistes et européistes potentiellement capables de battre électoralement De Gaulle et aussi à leurs médias dans la cadre de la guerre idéologique menée sans trêve. À titre exemples voici deux médias "endollarisés" par les services US pendant la guerre froide, Le vénérable Populaire (1918-1979) organe de la SFIO ou l’Express (1953-années 70) période J.J.S.S dit "Kennedyllon" et Françoise Giroud, vice-présidente du Parti Radical et de l’UDF. Bien entendu ils existe nombre d’autres canards français "endollarisés" jusqu’au cou. Nous n’en ferons pas la liste ici.
Pour les USA, en France comme dans le reste de l’Europe de l’Ouest, il fallait mettre en place des gouvernements "américano-compatible", donc plus dociles et surtout plus enclins à soutenir les intérêts US, y compris au détriment de leurs intérêts nationaux.
C’est ainsi qu’en France, la majeure partie de l’aide financière de l’Oncle Sam à été déversée sur :
les hommes en vue et les partis de la "gauche" non-communiste (Mollet, Mitterrand, Defferre, la SFIO),
du Centre (Jean Lecanuet le Centre des Démocates Sociaux, J.J. Servan-Schreiber le Mouvement Réformateur, )
de Droite ( l’ancien vichyste A. Pinay et son C.N.I. et V. Giscard-d’Estaing et ses R.I.)
des syndicats réformistes (F.O.) pour affaiblir la CGT dans le monde ouvrier (à ce sujet lire les Mémoires d’André Bergeron ancien Secrétaire Général de F.O.!)
Cher Jacques, ce sont bien des faits historiques avérés et non des "vieux arguments staliniens" comme vous l’affirmez.
La dé-classification de documents de la CIA concernant son activité en France à cette époque et également l’ouverture d’une partie des archives de l’Ambassade des USA à Paris en apportent aujourd’hui la preuve.
L’omerta reste la règle d’or chez tous ceux qui, se tenant par la barbichette, ne veulent en aucun cas que les citoyens regardent de trop près dans les coulisses de leur parti, syndicat, voire médias.